Comment le Brexit affectera-t-il l’Espagne ?

Après le report du vote et les déclarations de Theresa May, le Brexit revient sur la scène et renouvelle les incertitudes qu’il a semé depuis le début de son processus de dissociation du pays britannique avec l’Union européenne, laissant ce sentiment d’instabilité également en Espagne, où le Brexit affectera de différentes manières, que nous analysons actuellement.

Pourquoi et comment le Brexit affectera l’Espagne ?

Loin d’être un problème étranger à notre société et à nos entreprises, le Brexit est aussi un défi pour l’Espagne et l’ensemble de l’Union européenne, qui a été touchée depuis le début du processus, souffrant des chutes du marché boursier et de l’instabilité politique et économique aux dates proches du référendum ou les chutes à l’IBEX.

En ce qui concerne le cas spécifique de l’Espagne, la situation a une influence beaucoup plus directe sur les relations commerciales qui existent entre tous les pays de l’Union européenne, puisque notre pays accueille de nombreux citoyens britanniques et vice versa, en plus d’avoir de solides relations commerciales, en particulier dans des industries comme l’aéronautique, la pharmacie, l’automobile et l’alimentation.

Investissements : la première préoccupation

Ces dernières années, l’Espagne a connu une série de hauts et de bas économiques en raison de la crise, mais s’est en autre redressée grâce aux investissements d’autres pays européens. Le Royaume-Uni est le cinquième pays ayant le plus gros volume d’investissement et totalise 63 milliards d’euros dépensés au cours des 11 dernières années, opérations facilitées par les conditions particulières entre pays de l’Union européenne.

Ces chiffres, qui profitent à notre pays, en particulier en période de faiblesse économique, diminueront fortement lorsque le Brexit se matérialisera parce que les facilités d’investissement accordées par les conditions spéciales entre les pays de l’Union européenne cesseront d’être applicables.

Le tourisme et l’immobilier, deux des principaux acteurs du Brexit

Un des points forts au niveau économique et commercial de notre pays est le secteur du tourisme, car l’Espagne est l’une des destinations préférées des côtes méditerranéennes et de notre culture gastronomique. Le Royaume-Uni étant l’un des plus grands exportateurs de touristes vers l’Espagne, cela pourrait changer après l’exécution du Brexit par la somme des difficultés et l’installation des douanes.

De la même façon que  le tourisme est une source importante d’emploi et d’économie pour l’Espagne, les entreprises immobilières déplacent une grande quantité de marché entre les pays voisins, qui décident d’investir dans des résidences secondaires ou de déménager en Espagne, à ce titre les Britanniques sont les étrangers qui achètent plus de maisons en Espagne.

Gibraltar et la vie quotidienne

Une autre des clés de notre relation avec le Royaume-Uni, qui a donné beaucoup de choses à dire et qui a été le protagoniste de différentes négociations relatives à Brexit est Gibraltar, car de nombreux Espagnols travaillent dans ce domaine tous les jours, et vice versa, comme s’il s’agissait d’une extension de notre territoire grâce aux possibilités de mobilité entre pays de l’Union européenne.

La situation à Gibraltar est l’une des plus préoccupantes pour l’Espagne en ce qui concerne l’ensemble du processus du Brexit, car il existe une relation spatialement étroite en raison de la proximité géographique et du transit quotidien par ces frontières, une question complexe si la résolution n’est pas bien liée entre les deux pays.

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Le marché français du jardinage

Le marché français du jardinage privé représentait 7,6 millions d’euros en 2014 en France.

jardineria

 

Habitudes du consommateur français

Le consommateur français achète 82% de ses outils en grandes surfaces de jardinage (Gammvert, Jardiland etc) et préfère la proximité et le choix. A la seconde place, arrivent les grandes surfaces de bricolage (comme M. Bricolage, Leroy Merlin etc) avec 46% et pour les mêmes raisons.

Les supermarchés de type Leclerc, Super U ou Auchan arrivent en troisième position avec 43% en raison principalement des prix, et finalement le commerce en ligne est apprécié à 14%, sur les sites de vente en ligne, pour sa simplicité. Dans 54% des cas, l’achat est déjà planifié par le client et 65% des achats se font au printemps ou durant l’été. Dans 29% des cas, les clients sont disposés à acheter plus que prévu. Les chaines les plus visitées par les clients sont Truffaut, Jardiland et Leroy Merlin.

Les zones où la population aime le plus le jardinage sont la Franche Comté, le Languedoc Roussillon et l’Aquitaine. D’un autre côté, celles où le jardinage est le moins important sont le Nord Pas de Calais, l’Ile de France et les Pays de la Loire.

 

Cartographie

Les canaux de distribution du secteur du jardinage

Le marché français a enregistré une croissance annuelle moyenne de 1% durant la dernière décennie. Ce rendement global rend évidente les disparités entre les canaux de distribution :

–   Les circuits qui ont été capables d’exploiter les tendances de fond prometteuses (le développement de la sensibilité environnementale, l’augmentation de la considération par les français de leur jardin comme un salon dans lequel ils investissent) ont bénéficié d’une croissance supérieure à la moyenne. C’est aussi le cas des centres de jardinage qui bénéficient du dynamisme des plantes d’extérieur, ont développé les segments concernés et se ont renforcés les loisirs verts et les GSB qui se positionnent en tant que spécialistes habitat / décoration.

–   Les autres canaux ont une croissance inférieure à la moyenne. Les GSA stagnent, sanctionnés par une approche basée essentiellement sur les prix, une offre réduite et une faiblesse dans les domaines de l’offre et du développement des conseils / services. Les spécialistes de la motoculture ont connu une baisse des ventes ces dernières années à la suite de la crise.

 

Expansion et diversification de l’offre, modernisation des concepts

Les défis pour les distributeurs sont :

–   Améliorer le taux de présence des points de vente. Cela requière une extension de l’offre de jardin, mais aussi des ouvertures dans d’autres univers (animalerie, décoration, loisirs en plein air, pique-nique, textile …)

–   Adapter rapidement l’offre aux effets de mode et aux conditions météorologiques

–   Capter les jardiniers débutants en proposants des produits prêts à l’emploi pour que le jardinage ne soit pas une contrainte (kits, jardinières sur mesure etc)

–   Augmenter la fidélisation des clients. Les signes montrent une recherche d’un positionnement « expert » grâce aux conseils (dans le point de vente et sur le site internet) et aux services (diagnostic, analyse du sol, garantie, assistance au chargement etc)

–   Offrir des prix attractifs. Dans cette perspective, le développement de la marque blanche est un axe stratégique important. C’est particulièrement vrai, car le low cost lutte pour s’imposer (voir l’échec de DockJardin), les GSA développent les concepts dédiés au jardin (Jardi@E.Leclerc, les Jardins d’Auchan) et les pure players d’Internet (Cdiscount, Rue du Commerce) se positionnent sur le marché.

 

La concentration du secteur du jardinage

Il se caractérise par la grande hétérogénéité des chaines et des groupes en termes de poids économique, taille du réseau et couverture géographique. Cette configuration favorise un mouvement de concentration, mais les opérateurs devront choisir entre une croissance interne ou externe pour développer leur réseau compte tenu du coût des opérations.

Ce mouvement devra avoir comme résultat :

–   De nouvelles réconciliations entre les réseaux centraux et indépendants (effets d’échelle, augmentation du pouvoir de négociation) ;

–   L’absorption de certains réseaux de taille insuffisante ou d’échelle régionale

–   L’augmentation des marques leaders avec une réputation consolidée et des marges financières suffisantes pour financer la stratégie de développer

–   La diminution du nombre de centres et boutiques indépendantes qui constituent autant d’objectifs pour les détaillants et les groupes.

 

En France, 17,2 millions de personnes habitent en maisons. Plus de la moitié des maisons ont une superficie de jardin d’au moins 600met 89% des personnes françaises ont un espace de jardinage dans leur maison. La superficie moyenne du jardin est la plus haute d’Europe avec une taille moyenne de 500m2.

jardinage

 

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Les tendances actuelles

En 2016, le total des achats de produits agroalimentaires provenant de l’agriculture biologique est estimé à 7,147 millions d’euros :

– 6,736 millions d’euros correspondent à la consommation des ménages (+21,7% par rapport à 2015)

– 411 millions d’euros sont les achats de produits biologiques servis en restauration hors domicile, donc 229 millions en restauration collective (+5% par rapport à 2015) et 182 millions d’euros en restauration commerciale (+10% par rapport à 2015).

Autres éléments :

– 71% des produits biologiques consommés en France viennent de France

– Parmi les produits importés, 15% vient de pays de l’Union Européenne et l’autre part vient du reste du monde

– 43% des importations sont en fait des produits exotiques (bananes, cacao, café …) ou spécifiquement méditerranéens (olives, agrumes …), que la France ne produit pas ou en petite quantité.

Le détail des ventes selon les canaux de distribution est le suivant :

Les canaux de distribution utilisés

The used distribution channels

Depuis 2011, la croissance des ventes de produits biologiques dans les supermarchés a été relativement plus faible que dans les autres canaux de distribution. En 2016, l’important développement  des ventes de fruits et légumes et de produits alimentaires dans ce circuit a permis de maintenir la part de marché à près de 45% par rapport à la distribution bio spécialisée (37%), les ventes directes du producteur au consommateur 13%) et artisans ou commerçants (5%).

La distribution spécialisée dans les produits écologiques demeure le circuit le plus dynamique avec un taux de croissance de presque 24%  grâce à l’ouverture de nouvelles boutiques, mais aussi en raison de l’augmentation du panier moyen.

Les ventes directes ont connu une croissance légèrement plus faible (+15%) due aux conditions météorologiques défavorables pour la production de 2016 et à la forte demande pour les longs canaux de commercialisation.

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Les spécificités du marché

Dans la distribution des vins biologiques, il est important de distinguer d’un côté le secteur spécialisé dans la distribution de produits bios (grossistes en produits bios, magasins écologiques et chaines de magasins bios) et de l’autre côté le secteur non spécialisé (commerçant de vins, HCR, grande distribution).

D’autres particularités du marché du vin organique français nous apprennent que :

– 74% du volume de vins écologiques commercialisés ont une AOP
– Plus de la moitié des vins organiques consommés sont des vins rouges
– 12% des vins organiques consommés sont des vins mousseux
– Les importations de vins écologiques sont très faibles (1%)
– Les vins écologiques représentent 12% de la consommation de bio des foyers

La France, troisième producteur mondial derrière l’Espagne et l’Italie

La France est le troisième producteur mondial de vin bio derrière l’Espagne et l’Italie. Ces trois pays représentent 73% des vignobles mondiaux.

Augmentation massive de la reconversion des vignobles en Europe

Massive increase in the conversion of vineyards in Europe

Les vignes biologiques en 2016 représentaient 9,1% des vignes françaises, soit 68,556 hectares de vignes bios, ce qui montre une évolution importante ces dernières années. En effet, les surfaces converties en bio ont été multipliées par huit depuis 2007 et on compte aujourd’hui plus de 5 200 vignobles verts. A l’export, le vin bio représente 2/3 des ventes.

Augmentation massive de la conversion des vignobles en France

Major increase in vineyard conversion in France

Origine des approvisionnements selon les types de produits écologiques

Origin of supplies according to the types of organic products

La France produit 99% du vin qu’elle commercialise.

Les habitudes de consommation du vin biologique en France

Les critères de consommation sont les suivants :

– L’origine du vin
– Le respect de l’environnement
– La réputation de l’AOP
– Le prix
– La disponibilité en boutique
– La proximité du produit

Le consommateur français a pour habitude d’acheter ses vins directement au producteur (41% de la consommation totale en France).

Consommation selon le type de produits écologiques

Consumption according to the type of organic products

La consommation d’alcool issu de l’agriculture écologique est resté stable ces 4 dernières années et représente 12% des ventes de produits écologiques en France.

Le profil du consommateur de vin écologique

Profil du type de consommateur en France

Profile of the type of consumer in France

– 1 consommateur de vin sur 3 consomme du vin biologique en France
– 1 consommateur de produits écologiques sur 6 consomme du vin biologique
– 12% des consommateurs de vins bio ne consomment pas de vins conventionnels
– 1% des français ne consomment que du vin bio
– Les jeunes (de 18 à 24 ans) sont particulièrement intéressés par le vin biologique. Ils représentent 14% des consommateurs de vins écologiques contre 8% pour les vins conventionnels. Les jeunes consommateurs sont particulièrement sensibles aux arguments écologiques.
– Selon l’édition 2015 du Baromètre de l’Agence Bio, 11% des consommateurs de vins biologiques ont l’intention d’augmenter leur consommation de ce type de produit durant les six prochains mois.
– 51% des français souhaiteraient pouvoir trouver plus de vin biologique dans les supermarchés.

Conclusion sur le marché du vin biologique en France

– Les vins français ont une bonne image, mais ils sont en concurrence avec des vins écologiques d’origine espagnole et italienne dans beaucoup de pays.

– Pour vendre à l’étranger, il faut toujours plus communiquer sur la qualité des vins écologiques, leurs spécificités et augmenter la participation aux salons écologiques (nombreuses en Europe), la participation aux concours, l’organisation de dégustations (cavistes, magasins) pour se faire connaitre auprès de prestigieux sommeliers.

– Il y a de bonnes perspectives pour développer les ventes de vins écologiques dans les restaurants.

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Les possibilités d’affaires que nous offre le Mexique

Barcelona Export a des relations très solides dans ce marché grâce aux multiples possibilités d’affaires que nous offre le Mexique. Le Mexique est la première économie d’Amérique Latine, il a une position géostratégique très intéressante qui en fait la porte d’entrée de deux zones économiques de grande ampleur telles que : les Etats-Unis et le Canada (TLCAN) au nord et les pays hispanophones au sud. Avec tous ces pays, le Mexique a des traités de libre-échange très avantageux pour nos exportations.

Caractéristiques du marché mexicain

Le Mexique est un grand pays d’Amérique centrale, hispanophone et avec une population de 127 millions d’habitants dont 80% vit dans les villes et 20% dans les zones rurales. Il y a 20% de la population qui vit sous le seuil de pauvreté, près de 60% de la population vit dans des conditions précaires et seulement 30% de la population voit son pouvoir d’achat augmenter. C’est une population très jeune (26 ans environ en moyenne) et avec un fort métissage indigène-espagnol (60%).

Sa capitale, la ville de México, est une mégapole de 20 millions d’habitants, suivie de Guadalajara et Monterrey avec près de 5 millions d’habitants et Puebla et Toluca avec 2 millions d’habitants chacune.

La consommation de la population est fortement dominée par les habitudes nord-américaines. Les mexicains sont fidèles aux marques et sont fortement attachés autant à la qualité qu’au prix.

Les droits de douane à l’entrée

Pour les pays n’ayant aucun accord de libre-échange avec le Mexique les droits de douane du secteur industriel  tendent à se situer entre 10 et 20%, pouvant parfois monter jusqu’à 35%.

Le Mexique a signé un accord de libre-échange avec l’Union Européenne en 2000 et depuis 2007 tous les produits industriels sont exempts de droit de douane. De plus, il est à l’étude détendre la baisse des droits de douanes aux produits agroalimentaires.

Le Mexique a un organisme promotionnant ses exportations et investissements : Pro Mexico. Cet organisme récolte toutes les informations sur les importations et les exportations, les droits de douanes et les réglementations. C’est aussi le promoteur des participations groupées des exposants mexicains dans les salons internationaux.

Il existe un Guide de l’Importation consultable depuis le site internet des Douanes du Mexique, avec beaucoup d’information sur  les thèmes de la gestion des douanes, des autorisations, des démarches et des imports temporaires.

Que pouvons-nous exporter au Mexique ?

Exporter au Mexique pour les entreprises espagnoles est une grande opportunité d’affaires car nous n’avons pas la barrière de la langue et les produits en provenance d’Espagne bénéficient d’une bonne réputation en termes de qualité et  d’accueil. Les affinités culturelles nous permettent de créer des relations commerciales de confiance plus solidement et plus rapidement.

Traditionnellement, nous exportons depuis l’Espagne :

– Des équipements, pièces et composants pour la mécanique
– Des installations et des machines générant de l’énergie
– Des aéronefs
– De la mode féminine
– Des voitures
– Des produits sidérurgiques

Vis-à-vis des nouvelles opportunités d’affaires, nous rencontrons une forte demande dans les secteurs suivants :

– Les infrastructures
– Le transport
– Les télécommunications
– L’énergie, surtout les secteurs de l’éolien et du solaire
– L’Industrie Connectée 4.0
– Les systèmes de contrôle qualité
– La cyber-sécurité
– L’électronique
– La construction

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